Titre : Les Cavaliers de l'Apocalypse, Tome 3 : Mort.
Auteur : Larissa Ione.
Genre : Bit-lit.
Edition : Bragelonne.
Nombre de pages : 358 pages.
Prix : 20€.
Résumé :
La fin des temps approche. Les Cavaliers de l'Apocalypse devront choisir de préserver leur humanité et combattre aux côtés du bien ou, au contraire, embrasser leur destinée et déchaîner l'Enfer sur Terre.
Thanatos, le plus mortel des Cavaliers, a enduré des milliers d'années de solitude et d'abstinence pour empêcher la fin des temps. Pourtant, il a suffi d'une nuit avec la séduisante guerrière aegie Regan Matthews, pour réduire à néant des siècles d'efforts. Mais leur étreinte enfiévrée aura une conséquence pire que l'Apocalypse : Regan tombe enceinte. Furieux d'avoir été manipulé par la jeune femme, Thanatos va entrer dans une rage meurtrière, avant de comprendre que pour empêcher Armageddon, il doit sacrifier la seule chose qu'il a jamais désirée : une famille.
Extrait :
- Tu vas bien ? C'est le bébé ?
Elle cligna des yeux, surprise.
- C'était juste un coup de pied. Petit Poney a la bougeotte.
- « Petit Poney » ?
Elle rougit à nouveau, mais cette fois, un rose tendre lui voila les joues.
- Eh bien, son père est un Cavalier... alors... Petit Poney.
Avis :
Un troisième tome à la hauteur des deux premiers opus de la série. Malheureusement il n'y a plus aucune surprise avec cette histoire, surtout que le final de la saga est en grande partit dans ce livre. Au début j'ai quand même eu quelques difficultés à rentrer dans le récit, pourtant je suis conquise par le style de plume et l'univers, toutefois les premières pages manquent d'enthousiasme et de magnétisme.
Thanatos est le protagoniste que je préfère dans les quatre Cavaliers. Son besoin de renfermer son passé derrière des tatouages est émouvant, cela fait ressortir une grande sensibilité venant de cet homme dur et ombrageux. En vérité il est d'une tendresse infini, c'est sûrement le seul trait de caractère appartement à Mort qui est déroutant. C'est quelqu'un de dévastateur, incarnant la mort, ses crises de violences peuvent être très sanglantes et monstrueuses. Pourtant des Cavaliers de l'Apocalypse c'est celui que j'affectionne le plus.
Regan, une femme humaine renfermant un pouvoir psychique et démoniaque. Le destin ou plutôt l'Aegis l'ont mis sur le chemin de Thanatos pour le piéger, le manipuler et obtenir de lui le pouvoir de tuer Pestilence. Regan est une héroïne, ses espoirs et ses combats ont fait d'elle une guerrière à toute épreuve. Malgré tout sa confiance envers l'organisation pour laquelle elle travaille est vraiment désespérant. Certes, avec tout les abandons qu'elle a connut c'est limite compréhensible, mais je reste sceptique sur sa naïveté alors qu'elle a un tempérament de feu.
Chaque tome se suit, le récit se déroule sur une seule et même péripétie : Combattre Pestilence et Armageddon. Le fil conducteur est toujours le même et dans ce troisième roman c'est justement lassant, ça devient redondant au bout d'un certain moment. Après l'histoire est superbement bien ficelée, détail par détail, scène par scène ; avec des rebondissements généralement dans un instant important. Le côté romance est sympathique, cependant l'idylle est ordinaire, surtout qu'on se doute dès le début comment ça va se finir entre Regan et Thanatos, ce n'est pas étonnant au bout du compte.
La plume de Larissa Ione est comme je l'aime ; passionnante, vivante et naturelle. Sa rigueur de laisser du suspense entre chaque chapitre est excellente, tout comme le choix de faire des parties ni trop courtes, ni trop longues. Le monde que l'auteur nous fait découvrir est plutôt bien enrichit, avec des imperfections et peut-être des répétitions ; mais je n'en reste pas moins satisfaite. De plus le roman est à la 3ème personne du singulier avec un examen de chaque personnage spécial, donc plusieurs aspects du roman sont mis en valeur.
Toujours est-il que j'en conclue avec une bonne note et une impression mitigée. Les rechutes d'affrontement avec Pestilence me laissent perplexe sur ce tome-ci. Le final me donne envie de me jeter sur le dernier ouvrage par curiosité, surtout qu'il concerne Pestilence. Thanatos m'a plu dès le commencement de la série ; pour Regan c'est différent, j'ai essayé de me mettre à sa place et je l'ai imaginé et estimé, malgré ça je ne me suis pas forcément attachée à elle dans sa totalité, juste à certaines attitudes. Larissa Ione est une auteure accomplie, elle ne surdose pas les scènes érotiques tout comme les batailles. Un avant dernier livre copié sur les deux précédents, automatiquement il est à leur hauteur, rien de bien créatif.
Note :
8/10.
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