Titre : Reapers Motorcycle Club, Tome 1 : Possesseur.
Auteur : Joanna Wylde.
Genre : Romance.
Edition : Milady.
Nombre de page : 473 pages.
Prix : 7.60€.
Résumé :
Ce biker torride est-il ange ou démon ?
Marie, plongée dans les ennuies jusqu'au cou, squatte temporairement le canapé de son frère. Dans ces conditions, Horse est une complication dont elle se passerait bien. Mais le biker couvert de tatouages et dénué de scrupules n'est pas de cet avis. Il veut Marie sur sa moto et dans son lit. Elle se retrouve au pied du mur lorsque le Reapers Motorcycle Club, dont fait partie Horse, découvre que son frère les a escroqués. Un affront qui pourrait coûter la vie au jeune homme. Horse propose alors un marché à Marie : il épargne Jeff, à condition qu'elle lui donne ce qu'il désire. Tout ce qu'il désire.
Extrait :
- C'est une bonne idée, a-t-il confirmé. Je sais que t'aimes bien bosser à la crèche, mais, à long terme, ça sert à rien, à part si tu ouvres ta propre crèche.
- Pas question, ai-je décliné en riant. J'adore les mômes, mais je ne me vois pas changer des couche toute ma vie.
- Ça veut dire que tu ne veux pas d'enfants ? T'en peux plus des couches ?
J'ai haussé les épaules.
- Eh ben, en tout cas, ce qu'il y a de sûr, c'est que je veux pas élever un enfant toute seule ! ai-je répondu. À l'heure où je te parle, ma mère est en taule pour agression à main armée. C'était stupide de sa part, c'est vrai, mais elle a toujours été une très bonne mère et elle nous a bien élevés. Si elle ne s'était pas cassé le dos à bosser comme une bête toute sa vie, elle ne se serait jamais mise à picoler. Douleurs chroniques, tu vois le truc ? C'est comme son programme de gestion de la colère, si elle n'avait pas abandonné, elle n'aurait jamais essayé de rouler sur ces flics. Je ne sais toujours pas pourquoi elle s'en est prise au deuxième, ce n'est même pas lui qui lui avait collé l'amande...
Horse a éclaté de rire, avant de se reprendre aussitôt.
J'ai secoué la tête et froncé les sourcils. Il a évité mon regard en avalant une gorgée de thé. J'ai tendu le bras et lui ai chatouillé les côtés, et il s'est mis à tousser pour masquer son fou rire. J'ai mis fin à sa torture.
- Oh, c'est pas grave ! l'ai-je rassuré d'un sourire. Ma mère aussi s'est marrée quand elle a enfin retrouvé son calme, et heureusement elle ne les a pas vraiment touchés. Elle n'en est pas très fière, c'est sûr. Et il lui reste encore quatre mois à tirer, ce qui la fait beaucoup moins rigoler.
Nous sommes restés silencieux quelques instants. Puis il a repris la parole :
- Ça répond pas à ma question.
- Ah, les mômes...
J'ai levé les yeux au ciel et j'ai bloqué sur un nuage qui ressemblait un peu à ma mère quand elle fume. Ça m'a fait sourire.
- En fait, je crois que j'aimerais en avoir. Mais pas toute seule, et seulement si je peux rester à la maison pour m'occuper d'eux. Jeff et moi, on était très souvent livrés à nous-mêmes. Ma mère faisait ce qu'elle pouvait, je ne lui en veux pas, mais, si j'ai une famille, je veux qu'ils connaissent autre chose.
Lorsque j'ai croisé son regard, je me suis rendu compte qu'il me dévisageait intensément. J'ai rougi, sans savoir pourquoi.
- Et toi ?