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10 août 2022

The boy next door.


Titre : The boy next door.
Auteur : Penelope Ward.
Genre : Romance.
Edition : Hugo & Cie.
Nombre de page : 421 pages.
Prix : 7.60€.


Résumé :

 Chelsea s'installe dans un nouvel appartement après une rupture amoureuse douloureuse. Le changement lui fera le plus grand bien et lui permettra de rencontrer de nouvelles personnes. Justement, son voisin d'en face, Damien, est sexy et amusant. Partager le même palier est un peu compliqué au début : il possède deux chiens très bruyants et les murs qui les séparent sont un peu trop fins. Cependant, ils deviennent vite les meilleurs amis du monde. Chelsea qui pensait ne jamais oublier son ex, Elec, se surprend à imaginer bien plus qu'une simple amitié avec Damien, mais il semble réticent à envisager autre chose. Chelsea n'est pas sûre de pouvoir se contenter de cette relation amicale et surtout, elle veut en savoir davantage sur Damien, qui paraît cacher bien des secrets.
Nouvel appartement, nouvelle vie.


Extrait :

 - Sérieux, ils aboient super fort aujourd'hui, dis-je en me frottant les yeux.
La voix de Damien au téléphone était trop claire et enjouée si tôt le matin.
- Pourquoi ne viens-tu pas prendre le petit déjeuner avec nous ? Si tu ne peux pas les battre, joins-toi à eux.
- Alors le seul moyen de faire taire les Double D est de venir chez toi ? Sérieusement, il doit bien y avoir une meilleure solution.
- Meilleure que de petit déjeuner avec nous ? Tu leur manques.
- J'en doute fortement.
Ces dernières semaines, Damien et moi avions commencé à remarquer que, pour une raison inconnue, les chiens s'arrêtaient d'aboyer quand je venais me plaindre le matin. Dès que je rentrais chez moi, les aboiements reprenaient. C'était comme s'ils me provoquaient.
- Viens, je te ferai du café et des œufs. Par contre, si tu veux des tartines grillées, il faut venir avec le grill.
- Je vais me faire griller quelques tranches de pain et les apporter, dis-je en enfilant des vêtements avec le sourire.
- On va oublier le bacon, dit-il en riant.
- Hmmm... ouais. Pas de bacon, s'il te plaît.
Damien avait laissé sa porte entrouverte et vidait une poêle pleine d'œufs brouillés sur deux assiettes quand j'entrai.
Un plat de toasts dans les mains, je lançai :
- Tu as vu, ils ne sont même pas brûlés.
- Tu ne devais pas être en train de lire.
Dudley et Drewfus m'entourèrent, mais comme je m'y attendais, ils s'étaient arrêtés d'aboyer dès que j'étais entrée.
Espérant récupérer quelques miettes, ils s'assirent à nos pieds tandis que Damien et moi mangions à la table de la cuisine.
- C'est fou comme ils sont calmes.
- Ils sont calmes quand ils sont contents, fit-il remarquer après avoir pris une bouchée de pain grillé.
- Alors tu veux dire qu'ils sont plus heureux quand je suis ici ?
- Peut-être qu'ils aiment avoir une présence féminine quand ils se réveillent, ou peut-être juste qu'ils sentent quelque chose que les autres ne sentent pas.
- Quelque chose chez moi ?
- Tu sais comme leur odorat est puissant.
- Oui, je sais, dis-je en riant. Entre ton oreille supersonique et leurs nez hyper sensibles, je suis cernée, ici.
- Peut-être qu'ils aiment ton odeur.
- Tu veux dire que je suis comme un morceau de viande fumée pour eux ?
- Non. Tu sens meilleur que le bacon.
- Tu m'as sentie ?
- Oui.
- Et alors ? Je sens quoi ?
- Tu sens très bon. Une odeur sucrée.
- You bacon me paranoid.
Il se mit à rire.
- D'accord... donc soit ils aiment ton odeur, soit ils sentent juste que tu es une personne amicale et ils se calment quand tu es là.
Damien me regardait avec un air amusé qui me poussa à demander :
- On parle des chiens là, ou de toi ?
- Peut-être des deux.
Mon coeur se serra, mais je préférai l'ignorer.
Damien écrasa une tranche de pain grillé et jeta les miettes par terre. Les chiens se jetèrent dessus.
Puis il se leva pour verser une autre tasse de café.
- Je ressors avec Brian Steinway, ce week-end, annonçai-je.
Il remuait le sucre dans son café, mais sa main s'immobilisa un moment quand il m'entendit.
- Je ne savais pas que tu continuais à le voir. Ça faisait longtemps que tu ne m'en avais pas parlé.
Brian et moi étions sortis seulement quelques fois en l'espace d'un mois. Même s'il ne provoquait rien de spécial en moi, contrairement à Damien, je n'avais aucune raison légitime de ne plus sortir avec lui. Nous n'étions pas allés au-delà du baiser ; principalement à cause de ma propre hésitation.
- Ouais... je me dis pourquoi pas ? Il est plutôt gentil.
Damien reposa brusquement son mug.
- Plutôt gentil ?
- Oui.
- Tu réalises que tu viens juste de le démolir, là ? Alors pourquoi tu t'embêtes à passer plus de temps avec lui si tu n'es pas folle de lui ?
Parce que j'ai besoin de quelqu'un pour me distraire de toi.
En même temps, j'adore être avec toi.
- Qu'y a-t-il de mal à passer du temps avec quelqu'un ?
- Ce qu'il y a de mal, c'est qu'il s'attache de plus en plus à toi. Et je vais devoir le foutre à la porte quand il va se fâcher.
- Tu t'emballes, là.
- D'accord. On verra bien. Quoi qu'il en soit, tu ne devrais pas perdre ton temps avec lui s'il ne représente pas exactement ce que tu cherches.
- On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut.
J'étais sûre que Damien ne savait absolument pas que c'est à lui que je faisais allusion. Je pensais réussir à cacher mes sentiments pour lui ces derniers temps en faisant comme si nous n'étions que des amis. Mais s'il y avait une chose que j'avais apprise, c'est qu'on ne contrôle pas l'attirance qu'on peut avoir pour quelqu'un. Quand elle est là, elle est là. On peut l'ignorer ou agir en conséquence, pas la contrôler. Mais j'étais reconnaissante envers Damien, même si les choses ne pouvaient pas dépasser le stade de l'amitié. Au moins, il m'avait aidée à arrêter de penser à Elec.
- Où t'emmène-t-il 
- Manger une fondue.
- Au moins, il trempera son bout dans quelque chose.
- Tu es méchant.
- Tu lui as dit que tu aimais avoir deux bouts ?
- Pardon ?
- Tu sais... deux mecs... deux bouts.
- Je n'aime pas ça du tout... je n'ai même jamais fait ça de ma vie.
- Je te taquine.
- Tu aimes ça.
- Avec deux bouts ?
- Non ! Me taquiner.
- J'adore ça, Chels. Surtout quand tu rougis.
- Tu ne m'avais jamais appelée Chels.
- Tu n'aimes pas ?
- Elec m'appelait comme ça, alors non. Je ne suis pas très fan.
- Bien, alors il faut qu'on trouve un autre surnom.
- Lequel ?
- Je vais y réfléchir, dit-il avec un grand sourire.
- Oh non...
Damien posa son menton dans sa main.
- Il y a d'autres noms qui sont bannis ?
- Caméléon.
- Caméléon ? Pourquoi je t'appellerais « Caméléon » ?
- Elec mélangeait les lettres des mots pour en faire de nouveaux. Il a découvert un jour qu'avec les lettres de mon nom et de mon prénom, on pouvait faire, « chaméléon saje ». Je lui ai bien dit que ça ne s'écrivait pas comme ça, mais le surnom est resté.
- Hmmm. Elec n'est pas si intelligent que ça. Qu'est-ce qu'on trouve si on joue avec les lettres « tête de cul » ?
- Tu connais mon avis sur la question, dis-je en riant.
- Sucette ? proposa-t-il en riant. Ah non, il reste des lettres. Mais je comprends qu'on puisse devenir accro à cette connerie.
- Aux sucettes ou aux anagrammes ? plaisantai-je.
- Aux deux.
- En fixant Damien, je me dis combien j'étais heureuse d'avoir au moins trouvé un ami et un protecteur en lui.
- Tu es une bonne pâte, Damien. Et je suis sûre que tu cuisines aussi très bien les pâtes.
- C'est ma mère qui m'a appris à cuisiner.- Comment va ta mère ? Tu ne parles pas beaucoup d'elle.
- Elle va bien. Je dois lui rendre visite bientôt. Tyler et moi avons essayé de la pousser à se rapprocher de nous. Elle vit à une heure d'ici.
- Elle ne veut pas déménager ?
- Elle vit toujours dans la maison où nous avons grandi. Je pense que c'est dur pour elle de la quitter, parce qu'il y a beaucoup de souvenirs de mon père là-bas. Elle ne s'est jamais vraiment remise de sa mort, elle n'est même jamais sortie avec quelqu'un d'autre depuis ce jour.
- Ça doit être dur.
- On n'arrête pas de lui dire tous les deux qu'il faut qu'elle aille de l'avant.
- Et qu'est-ce qu'elle en dit ?
- Elle dit que quand on aime quelqu'un comme elle a aimé mon père, cet amour est irremplaçable, qu'elle préférerait passer sa vie seule à essayer d'entrer en connexion avec son esprit.
- Waouh. Ça me donne envie de pleurer, dis-je tandis qu'une larme coulait sur ma joue.
- Mais tu pleures !
- Ah ben voilà. Tu as réussi.
Il tendit la main et essuya ma larme.
- Ouais. C'est carrément triste de la voir aussi déprimée.
- Tu sais, du coup, je me pose une question.
- Laquelle ?
- Est-ce qu'il y a différents degrés d'amour 
- Je pense que oui, définitivement, répondit-il.
- Je pense que l'amour qui est irremplaçable est le plus haut niveau. Je veux dire, même après qu'Elec m'a brisé le coeur, je n'ai jamais senti qu'il était totalement irremplaçable. Mais c'était peut-être juste parce qu'il m'avait blessée. Je ne sais pas si ça aurait été différent s'il était mort. Et... beaucoup de gens se remarient après une telle perte. Alors, à l'évidence, ces personnes ont réussi à tourner la page.
- J'aimerais que Maman tourne la page parce que ce n'est pas une manière de vivre.
- Oui, mais elle ne peut pas.
- Je sais, murmura-t-il en remuant son café sans y porter attention, le regard plongé dans son mug.
- En tout cas, j'espère que la rencontrerai un jour, fis-je remarquer.
- Elle viendra ici un jour ou l'autre.
- Pourquoi ne te rend-elle pas visite plus souvent ?
- Elle n'aime pas laisser son chien seul. Elle a un petit terrier qui a peur des miens. Depuis que j'ai Dudley et Drewfus tous les week-ends, il est plus difficile de les réunir.
- C'est nul, ça.
- En parlant de nul, je dois trouver une solution pour garder ces monstres la semaine prochaine.
- Pourquoi ?
- Je dois aller à Los Angeles.
- Pour quoi faire ?
- Une affaire que je dois régler. Trop compliqué à t'expliquer.
Hmmm.
- Oh.
- Ouais, alors bien sûr, Jenna les prends la nuit, mais j'essaie de trouver une solution pour eux les matins et la journée pendant qu'elle est au travail. Ce n'est pas le genre de chiens qu'on peut laisser seuls.
- Je peux les garder, proposai-je.
Je suis folle ou quoi ?
- Chelsea, ce n'est pas ce que je sous-entendais. Je ne te demanderais jamais ça. C'est gentil de ta part de proposer, mais toi et les chiens... vous ne faites pas bon ménage.
- Peut-être... mais je croyais qu'ils m'aimaient bien.
- C'est vrai, mais tu devrais ramasser leurs merdes et tout. Et on ne parle pas de petites crottes de rien du tout.
- Oh, je sais. Je t'ai vu nettoyer leurs étrons.
 Certains jours, s'ils mangent des cochonneries, on se croirait aux chutes du Niagara. Sérieusement, je ne t'imposerais pas ça si tu n'as pas le cœur bien accroché.
- Je peux très bien m'en charger, Damien. Je vois bien que tu es stressé à l'idée de trouver quelqu'un pour veiller sur eux. Je suis juste à côté. Je peux bien les amener faire deux promenades avant d'aller au boulot pour l'après-midi, puis je serai là le soir quand elle viendra les récupérer.
- Tu es sérieuse ?
Les regards des chiens faisaient des allers-retours synchronisés entre nous comme si l'issue de la conversation les intéressait.
- Tout à fait.
- D'accord. Mais j'insiste pour trouver un plan B au cas où tu lâches l'affaire au milieu de la semaine.
- Ça n'arrivera pas. Je ne suis pas une dégonflée.
- J'apprécie vraiment ton geste.
- Ça me fera faire un peu d'exercice. Je vois ton ex courir après eux des fois quand elle te les dépose.
En gros, c'est eux qui la promènent.
- Ouais, tu n'auras qu'à tenir la laisse et suivre le rythme.
- C'est dans mes cordes.
Je n'arrivais pas à savoir si ces mots seraient ceux qui seraient gravés sur ma tombe.


Avis :

 Ce livre se dévore avec plaisir et relâchement, une romance douce et suffisamment divertissante pour être captivante. Dans « The boy next door », les prénoms de Elec et Greta reviennent du roman « Step Brother », toutefois ils ne font pas réellement partie de cette nouvelle histoire. Ici, on découvre Chelsea et Damien, deux personnages avec énormément de points communs. Ils sont voisins, ils ne s’adressent pas vraiment la parole jusqu’à ce qu’elle débarque devant sa porte pour lui dire de faire taire ses chiens. Certaines scènes sont drôles, d’autres plutôt attendrissantes, néanmoins ; si vous recherchez de l’originalité envers la romance, cette œuvre n’est peut-être pas faite pour vous. En revanche, le récit est mystérieux, et ce, jusqu’à la révélation dotée de sens et de surprise. Ce n’est pas la première fois que je découvre la plume de Penelope Ward et retrouver son style est très agréable, entre légèreté et puissance ; l’auteure tente de nous faire monter les montagnes russes. Et c’est parfois le cas, les émotions ne sont pas exceptionnelles, toutefois il y a une régularité tout au long du livre, exprimant de l’authenticité.

La protagoniste, Chelsea est intéressante, sa rupture avec Elec est encore douloureuse et elle se pose des questions sur elle-même. Sauf que, ce n’est pas de sa faute, et quelqu’un va lui faire comprendre. J’ai apprécié son caractère simple, parfois elle est maladroite et cela rajoute une note très humaine. Une héroïne forte, capable de donner toute son âme et son cœur aux autres, et elle n’hésite pas à se battre pour celui qu’elle aime réellement et profondément. Du coup, je ne me suis pas forcément prise d’affection pour Chelsea, néanmoins, je l’ai admiré à chaque instant. Cette jeune femme est active, pleinement accomplie dans sa vie professionnelle, son seul mal est d’être seule et de ne pas réussir à oublier son ex. Sa sincérité, ses petites manies, présentent une fille comme toutes les autres et proche de la réalité, en conséquence, elle devient spéciale au fil des pages. J’ai ressenti une certaine affection pour elle, sa sensibilité n’est pas fausse et on perçoit sa transition sur ses sentiments. De plus, Chelsea est joueuse et légèrement séductrice, des aspects de sa personnalité enchanteurs.

Le voisin, Damien, est plutôt secret au début et petit à petit on découvre un personnage ouvert et drôle. Il reste tout de même mystérieux sur sa vie, et sur ce qui l’empêche de trouver le bonheur dans l’amour et de construire son avenir. C’est un homme droit, avec un cœur en or ; difficile de ne pas tomber amoureuse de cet apollon intelligent et très aimant. Sa résistance envers l’amour est complexe et cache bien des énigmes, les confidences permettent de mieux le cerner. Damien est quelqu’un de bien, malgré les apparences des premiers chapitres ; sa façon d’être est vraiment surprenante. Spontané en toutes circonstances, beaucoup d’esprit et de joie de vivre, ses angoisses et ses doutes ne sont pas feints, un brin compétiteur avec son frère ; sincèrement, il a tout pour plaire. Peut-être que justement ce voisin sonne trop dans la perfection pour toucher le lecteur au plus profond de lui, certes, son histoire est émouvante ; néanmoins, je suis sur ma faim et il y a une forme de pudeur et de distance que j’ai particulièrement perçue.

Une romance agréable, mais assurément trop facile, sans intrigue forte pour en garder un souvenir durable. Chelsea et Damien ne se rencontrent pas par hasard, cette dernière est haute en couleur. Ils vont devenir amis, tout en se portant un intérêt physique. En effet, nos deux héros ressentent une attirance intense, une connexion unique. Pourtant, cette histoire d’amour commence tard, ils vont s’apprivoiser en tant qu’amis et, quand l’un se dévoile, l’autre entretient le silence sur ses craintes et son besoin de protéger. L’évolution de leur relation est lente, c’est véritablement une perspective appréciée. Toutefois, au moment où ils décident de se donner une chance, le changement est quasiment grotesque. Trop de déclaration à l’eau de rose, ou de passage où la passion s’invite ; alors cela offre parfois des émotions à controverse. Précisément, les sentiments sont équilibrés, cependant ils ne montent pas entièrement en puissance et se dessinent sur une teinte générale. Le récit est plutôt délicat et transparent, néanmoins, les propos sur « la licorne » résonnent en moi, et pour se représenter ces interrogations, il faut ouvrir l’ouvrage et donner libre cours à notre curiosité. Cette partie est intéressante en tout point de vue, elle porte à réflexion en différence de la trame basique. Je suis tout de même heureuse de trouver des nuances de suspense dans cette histoire d’amour, l’étonnement est là, à chaque rebondissement. En vérité, le synopsis est totalement inattendu, imprévisible malgré un dénouement deviné.

Le charme opère une nouvelle fois avec la plume de Penelope Ward, néanmoins, les émotions ne sont pas aussi bien développées que dans son roman précédent et possédant un faible lien avec celui-ci. Les scènes explicites ne viennent que sur la deuxième partie, et elles sont répétitives tout en étant rapides, du coup sont-elles nécessaires à cette histoire ? Je n’en suis pas sûre, cela rajoute du piment, de la passion ; mais ce n’est pas extraordinaire. Elles sont donc là, juste pour faire jolies et remplir quelques blancs. Le point de vue de Damien manque certainement au récit, puisque je ne suis pas absolument convaincue par ce personnage. Quelques chapitres sur sa vision, cela aurait été idéal. Une écriture naturelle, des phrases familières contenant une belle harmonie ; à défaut d’installer une certaine poésie, l’ensemble s’absorbe à vitesse grand V, c’est fluide et agréable à lire, de plus la touche d’humour de Penelope Ward compose son style à elle seule.

Pour être brève, cette lecture aborde des sujets simples ; or quelques messages sont porteurs d’intérêt, comme « la licorne » ou le secret de Damien et ses choix. Les personnages sont légèrement attachants, toutefois, je suis plutôt admirative de Chelsea et séduite par le héros, malgré son manque de défaut. La relation qu’ils vont créer est captivante en dehors de ses clichés parfois lassants, heureusement celle-ci n’est pas précipitée et se construit avant tout sur une amitié, c’est très doux et chaleureux. Chelsea et Damien sont connectés par un lien inimaginable, l’alchimie qu’ils ont fait évidemment rêver. Les sentiments se ressentent sans être transcendants, seulement de la peine pour l’héroïne au début et ensuite beaucoup d’espoir pour elle. Des airs mystérieux, principalement sur notre héros ; le suspense est présent jusqu’à cette révélation étourdissante et authentique. Penelope Ward rédige un texte sur l’après rupture, les possibilités de rencontre, l’amitié et plus si affinités. Son style lui appartient, vif et instinctif, sur des traits d’esprit divertissants et des thèmes sérieux tout en étant peu enrichi. « The boy next door » est à découvrir pendant l’été ou l’hiver, un roman rempli de chaleur et de fraîcheur ; de la détente et des fantasmes garantis.


Note :
8/10.

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