Titre : Si nos chemins se croisent.
Auteur : Melanie Harlow.
Genre : Romance.
Edition : Hugo & Cie.
Nombre de page : 400 pages.
Prix : 17€.
Résumé :
Retrouvera-t-elle les racines du bonheur ?
Margot n'avait pas prévu de se rendre au fin fond du Michigan pour son travail... Cette citadine, habituée aux embouteillages, ne s'est jamais vraiment intéressée à la campagne.
Elle travaille dans les relations publiques et doit aider les frères Valentini, propriétaires d'une ferme biologique, à développer leur image sur les réseaux sociaux.
Après avoir provoqué un petit scandale en plein cocktail mondain en agressant à coups de gâteaux son ex-fiancé, quitter la ville devient une idée de plus en plus urgente.
Margot débarque chez les Valentini sur ses escarpins de marque pour découvrir qu'elle n'est pas forcément la bienvenue.
Jack, l'un des frères propriétaires de la ferme, refuse tout changement, surtout ceux initiés par une femme comme elle, qui ne connaît rien à la terre.
Jack a déjà suffisamment souffert comme ça. Vétéran de l'armée américaine, veuf, il s'accroche à ses racines et à sa propriété familiale pour survivre. Taciturne et dévoré de chagrin, il touche le coeur de Margot.
Et il lui donne envie d'en savoir bien plus sur la terre et ceux qui la travaillent.
Extrait :
J'ai beau être agacé par son intrusion dans mon intimité, j'ai envie de rire en la voyant se précipiter maladroitement vers la porte de mon chalet. Je la précède, puis je la fais entrer et lui indique le chemin des toilettes.
- Merci, fait-elle en me dépassant à toute allure.
Je reste sur la véranda, mal à l'aise à l'idée de me retrouver tout seul chez moi avec elle. Qu'est-ce qu'elle fout ici ? C'est déjà bien assez pénible d'avoir passé la nuit à essayer de ne pas penser à ses jambes, à ses yeux et à son putain de collier de perles. Et voilà qu'elle se pointe de bon matin dans ce short minuscule et ce débardeur moulant. Je sens mon sexe se raidir et je fais de mon mieux pour le contrôler en pensant aux rotations des moissons, au système d'irrigation et à la météo à long terme.
Heureusement, lorsqu'elle finit par sortir du chalet, un sourire soulagé aux lèvres, tout est sous contrôle.
- Waouh, fait-elle en rabattant la moustiquaire derrière elle. C'était juste. Merci beaucoup.
- De rien.
Je croise les bras. J'aurais dû enfiler un T-shirt.
- On peut savoir ce que vous faisiez là-bas ?
Elle rougit.
- Euh... mon jogging.
- Dans un arbre ?
Elle rit, nerveuse.
- Non. Je n'ai pas commencé dans un arbre. C'est arrivé plus tard.
Je penche la tête, incapable de résister à l'envie d'être dur avec elle. On est moins sûre de soi, hein, maintenant, Barbie ?
- Ah oui ?
- Oui. Je suis partie courir sans être passée aux toilettes, commence-t-elle en se tordant les doigts, et j'avais décidé de faire le tour de votre ferme, mais elle est plus grande qu'escompté.
- Ah. Vous étiez donc à la recherche de toilettes dans les bois ?
- Oui, dit-elle en déglutissant péniblement. En quelque sorte. Et c'est alors que j'ai entendu un bruit d'éclaboussures et que je vous ai vu...
Ses joues sont quasiment écarlates.
Je décide de faire l'idiot.
- Vous m'avez vu quoi ?