Titre : Games of Love, Tome 2 : Le désir.
Auteur : Rachel Van Dyken.
Genre : Romance.
Edition : City.
Nombre de pages : 365 pages.
Prix : 17.95€.
Résumé :
« Ses lèvres étaient comme du velours. Avec un gémissement, Charlotte passa ses bras autour de son cou, s'oubliant totalement... »
Charlotte est une jeune journaliste de télévision talentueuse. Lors d'un mariage, elle retrouve Jake, un beau garçon, riche et détestable qu'elle a connu quelques années auparavant. Elle avait alors passé une nuit avec lui, la plus belle de sa vie... et le pire lendemain matin. Revoir Jake est perturbant, mais Charlotte pense pouvoir y survivre. Jusqu'au moment où il cesse d'agir comme un idiot et se transforme en parfait gentleman.
Charlotte n'a pas oublié la blessure infligée à l'époque et elle n'a aucune envie de retomber dans ses griffes. Mais a-t-elle réellement le choix ? Surtout si Jake est décidé à la séduire à tout prix...
Extrait :
Il rebaissa les yeux sur la carte en soupirant et essaya de trouver quelque chose à commander. Tout semblait confus ; rien ne lui donnait envie, sauf elle.
Malheureusement, Charlotte n'apparaissait pas sur la carte. Peut-être que, s'il trouvait une craie, il pourrait l'inscrire dessus et gentiment la commander.
Puis, il pousserait gentiment tout ce qu'il y avait sur la table.
Et lui enlèverait gentiment ses vêtements.
Puis prendrait gentiment possession de ses...
- Jake ? l'interrompit Charlotte. Tu es tout rouge. Tu vas bien ?
Oh non ! Il n'allait pas bien.
Il s'agrippa aux bords de sa chaise et lui fit un bref signe de tête.
- J'étais en train de réfléchir.
- Tu veux me raconter ? demanda-t-elle en riant. Tes pensées semblent excitantes.
Oh ! si elle savait !
Avis :
Ce livre est plutôt sympathique dans ce genre, malgré quelques longueurs parfois inutiles. Déjà, il faut savoir que j’ai préféré ce second tome au premier, il est beaucoup moins mièvre. Dans cette suite, les personnages se lancent sans arrêt des piques, du coup l’humour est présent tout en étant parfois exagéré ; les blagues semblent souvent incompréhensibles. La passion est présente du début à la fin, une histoire d’amour certes ; mais avec ses hauts et ses bas. Jake est peut-être orgueilleux et à la limite égoïste, pourtant j’ai compris son histoire et ses démons. Charlotte est une femme très simple, tout en ayant des sentiments pour un homme depuis plusieurs années. L’écriture de l’auteur est justement le point faible du livre, je n’ai pas tellement accroché avec la plume ; les moments soi-disant drôles ne m’ont pas fait rire, montrant une mauvaise structure.
Charlotte est une jeune femme avec des petits complexes, pourtant sa personnalité est très plaisante. Elle peut séduire n’importe quel homme, il suffit qu’elle croie en son pouvoir. Une héroïne drôle et pleine de mordant, souvent rêveuse tout en gardant les pieds sur terre. Son caractère mature m’a charmé, tout autant que ses sentiments non partagés qu’on ressent au début du roman. Toutefois, son humour et ses légères vengeances démontrent une fille avec un tempérament unique, pouvant tout de même se laisser influencer.
Jake, homme dragueur et mangeur de femme. Il semble détestable, avec aucune intelligence pour avancer normalement dans la vie. En vérité, son incapacité à être adulte est excessive ; certes, cela lui donne un certain attrait. Mais, en dehors de ça ; on s’attache au fil des pages à ce garçon, devenant progressivement un homme respectable. Pourtant, son entourage ne croit pas en lui, ne faisant aucunement confiance en sa possibilité d’aimer. Du coup, il fait tout pour donner raison aux autres ; tout en voyant ses erreurs le poursuivre et en risquant de perdre la seule femme de son existence, celle qui compte vraiment.
Un récit banal, je n’ai pas forcément observé d’originalité. La romance est légèrement captivante, du fait qu’il y a des taquineries et une certaine mesquinerie entre nos deux protagonistes. Sauf que je n’ai pas trouvé d’émotion, mais je mens un peu ; puisqu’un passage m’a particulièrement touché. Un second tome avec son humour décalé, un couple à l’opposé l’un de l’autre et une grand-mère folle à lier. Les « bons » moments du roman, presque émouvants ; se défilent derrière les blagues, un point qu’à coup sûr je n’apprécie pas. Une histoire d’amour, dois être un brin bouleversante pour que je puisse en tomber sous le charme.
L’écriture de Rachel Van Dyken ne m’enchante que très peu. Les développements superflus retirent un potentiel rythme dans la synopsis. De plus l’humour qu’elle rajoute, n’est pas spécialement salutaire pour l’histoire. Une plume à la fois agréable et désagréable à lire, la simplicité des mots facilite la lecture, mais la construction n’enrichit aucunement l’ouvrage.
J’ai bien aimé du fait que c’est un meilleur volume que le premier, mais je ne suis pas totalement convaincue par l’auteur et sa duologie. Je suis légèrement passée à côté de la thématique. Les personnages sortent tout de même de l’ordinaire, Charlotte est naturelle et pleine de surprises tandis que Jake est en phase de changement et sa personnalité est détonante. Je n’ai pas ressenti d’émoi avec cette synopsis, partant un peu dans tous les sens. En bref, c’est un roman qui se lit, une lecture ni « bonne », ni « mauvaise ». Une histoire sans plus, mitigée ; toutefois c’est toujours mieux que le livre précédent. Le titre convient parfaitement au sujet du récit, « Le désir », annonce beaucoup plus que ce que l’on croit.
Note :
7/10.
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