Titre : The Driven, Tome 1 : Driven.
Auteur : Kay Bromberg.
Genre : Romance.
Edition : Hugo&Cie.
Nombre de pages : 451 pages.
Prix : 17€.
Résumé :
Dans un monde où les femmes disponibles ne manquent pas, je dois représenter un défi pour Colton Donavan. Un homme arrogant et terriblement séduisant, du genre à obtenir exactement ce qu'il désire dans tous les domaines. Un boy téméraire, constamment sur le fil du rasoir, à la frontière entre perte de contrôle et sortie de piste.
Je fais exception à la règle.
Colton a fait irruption dans ma vie comme une tornade, sapant mon self-contrôle au-delà des limites, et franchissant sans le vouloir la barrière de protection qui entoure mon coeur convalescent. Il ébranle le monde structuré et prévisible que j'ai reconstruit avec tant de soin.
Je ne peux pas lui donner ce qu'il veut, pas plus qu'il ne peut me donner ce dont j'ai besoin. Mais après avoir entrevu, sous son vernis raffiné, les lourds secrets d'une âme meurtrie, ai-je vraiment le choix de me détourner ?
Sexuellement, notre alchimie est indéniable. Individuellement, notre besoin respectif de ne jamais lâcher prise est irréfutable. Mais lorsque nos univers entreront en collision, cette alchimie suffira-t-elle à nous rapprocher ou bien les secrets que nous taisons et le clash de nos deux volontés nous conduiront-ils inexorablement vers la séparation ?
Extrait :
- Vous ne jouez pas franc-jeu, Colton.
- Et alors ? On est parfois contraint de se montrer déloyal pour obtenir ce qu'on veut.
- Et qu'est-ce que vous voulez exactement ?
- Vous.
Avis :
Est-ce une blague ce roman ? C’est tout simplement un remake de Cinquante nuances de Grey sans le BDSM. Pourtant j’en ai lu des romances érotiques avec un homme dominateur, mais là j’ai eu l’impression de relire un livre. Soit, cette histoire est vraiment sympathique à suivre, surtout grâce à la plume de l’auteur qui est vraiment belle et envoûtante ; toutefois je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages et j’ai trouvé le temps très long avec cet ouvrage. C’est logique, puisque le récit tourne en rond ; sans aucun réel moment clé. Les événements sont toujours les mêmes et ne surprennent même plus au fil des pages, les protagonistes sont un peu caricaturés malgré tout ils m’ont quand même plu un minimum, l’originalité est à oublier, le mystère sur Colton Donovan est plutôt palpitant et l’écriture de K. Bromberg est agréable et extrêmement développée. Je ne suis pas déçue, mais sincèrement je ne suis pas pleinement satisfaite de cette lecture.
Rylee est une femme des temps modernes, avec un travail à responsabilité et un caractère plutôt bien trempé. Après avoir perdu son cœur, elle se retrouve confrontée à un homme dès plus magnétique. C’est une héroïne relativement intéressante, malgré ça parfois sa façon d’être est quelque peu agaçante. Force est de reconnaître que sa sensibilité mène à l'émotion, par contre sa personnalité n'est pas mystérieuse pour un sou. Rylee est douce tout en ayant un brin de flamme dans son âme, elle sait ce qu'elle veut dans sa vie professionnelle. Toutefois sa vie sentimentale est plutôt chaotique ou du moins au début elle est terne. Et ses hésitations sont compréhensibles dans certain cas. Sa culpabilité est fortement mise en avant, mais elle n'a pourtant pas lieu d'être. Une femme touchante, toujours est-il qu'elle m'a souvent donné envie de lever les yeux au ciel.
Colton Donovan est quelqu'un d'envahissant et très séducteur. Je l'ai bien aimé, surtout parce que d'une certaine manière il est émouvant. C'est un homme dominant mais pas spécialement branché dans le BDSM et ça lui donne tout son charme. Peut-être le suspense sur ce personnage est-il trop insoutenable pour pouvoir s’attacher sincèrement à son caractère. Néanmoins ses ombres font de lui un héros passionnant. Bien que c’est un protagoniste suffisamment développé, je l’ai trouvé ordinaire ; ressemblant trait pour trait à Christian de Cinquante nuances de Grey. Il n’est ni unique, ni authentique. D’un côté je suis passée pratiquement au travers de ce personnage, alors qu’il a énormément de potentiel. Je n’ai pas vibré auprès de Colton, mais j’ai un tout petit peu rêvé.
Franchement c’est une histoire qui se lit, mais elle n’est pas marquante ou spéciale. C’est un roman basique, ayant beaucoup de point commun avec Cinquante nuances de Grey, ce qui en soit dérange la lecture. Les sentiments ne sont pas en frénésies, je n’ai pas trouvé de profondeur dans les émotions sauf peut-être au moment où Rylee raconte réellement son histoire ; et encore ça manque d’un petit quelque chose, puisque ça ne m’a pas entièrement touché. J’ai essayé de me plonger complètement dans cette œuvre, mais c’est un échec avec ce premier tome ; dans une bonne partie du récit on tourne en rond. Dans le mystère comme dans la relation entre Colton et Rylee, de plus il n’y a pas vraiment de protagoniste secondaire pour alléger la lecture.
Grand dieu, heureusement que la plume de l’auteur rattrape une importante partie du livre ! Elle est tellement belle, toujours pleine de description ; avec des scènes érotiques intenses mais magnifiques, pour lesquelles j’ai été captivé. Une écriture douce, sans vulgarité ; de temps en temps grâce à celle-ci le récit paraît beaucoup plus fluide et intéressant. J’ai découvert une vraie perle, dans un roman monotone.
« Driven » est le commencement d’une série intrigante, seulement les similitudes avec la trilogie de E.L. James exposent un aspect de déjà-vu, et dans ces conditions tout n’est pas originaux et surprenants. Dans un certain sens, je recommande ce roman aux personnes qui n’aiment pas le BDSM ou Cinquante nuances de Grey, je déconseille ce livre aux lecteurs de E.L. James ; tout simplement parce que vous aurez clairement l’impression de lire un copier-coller. Certes Rylee n’est pas Anna, mais Colton c’est presque Christian. En prime, « Driven » ne vend aucune émotion, pour être honnête c’est ce que je reproche le plus à cet ouvrage. Le point positif est tout de même l’écriture de K. Bromberg, vivante et agréable à découvrir. Les héros sont plutôt ordinaires, toutefois je les ai appréciés pour ce qu’ils sont. Un premier tome avec de bonne nuance, des fausses notes, un entre-deux cachant le réel potentiel de cette saga.
Note :
7.5/10.
Il est dans ma pal ! Hâte de voir ce que ca donne !
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